samedi 25 octobre 2008

rectificatif

contrairement à ce que j'ai affirmé dans mon billet sur les déferlantes, le livre n'a pas été boudé lors de sa sortie, me dit on du côté des éditions du rouergue.
dont acte. pardon pour cette erreur
sur internet c'est très facile de corriger une erreur, on change le texte. pour ma part je préfère le rectificatif.

vendredi 3 octobre 2008

Du numérique à l'analogie

La crise fait rage. et je m'étonne de lire partout des pages et des pages faisant référence à la crise de 1929. Pourquoi y'a-t-il partout ces interrogations ? le grand krach a sûrement marqué les imaginations, ne serait-ce par les livres de steinbeck qu'ont lu bien des adolescents. Il n'empêche : l'explication semble bien courte.
tout le monde sait pourtant que comparaison n'est pas raison. et que rien du système économique actuel n'est comparable avec celui qui existait il y a bientôt un siècle. Une seule différence qui change tout : le temps que mettait les informations. On critique souvent les décisions en temps réel. Or, en l'espèce, je suis certain que cette rapidité de circuit de l'information participe de la réaction des uns et des autres et qu'elle évite des bêtises. j'ai beaucoup de mal à imaginer comment pouvaient décider les gouvernements quand les informations en provenance de wall street mettaient plusieurs heures.
Si l'analogie est mobilisé en permanence, c'est qu'elle permet d'éviter d'expliquer ce qui se passe aujourd'hui, parce qu'on ne comprend rien parce que bien des journalistes ne comprenent rien à l'économie, notamment dans les média généralistes.
Hier l'Insse présentait ses chiffres. le journaliste d'un grand quotidien qui titrait sur ces résultats a posé une question de débutant... Après que le responsable de l'institut de conjoncture a tenté de lui expliquer en vain, le dit journaliste s'est retourné vers moi et m'a dit le plus sérieusement du monde (si c'était de l'humour c'était bien fait) : "de toute façon je ne comprends rien à la macro économie".
vous je ne sais pas mais moi ça me fait peur.