J'ai déjà dit ici ce que je pensais des conditions dans lesquelles François Fillon avait choisi d'être candidat à Paris.
Cette fois-ci, c'est un écho lu dans le nouvel observateur qui me fait réagir. Qui lit-on ? Que Bertrand Delanoe qui ne se représentera pas en 2014. Très bien, il l'a toujours dit, et il me semble même qu'il a expliqué qu'il fallait du renouvellement, que deux mandats suffisaient. Sans oublier qu'à l'époque il avait sûrement quelques ambitions présidentielles (comme tout le monde) et qu'il espérait être à l'Elysée en 2014... la suite ne fut pas conforme à ses souhaits secrets.
Là où je coince, c'est que je lis toujours dans le même écho, que monsieur Delanoe a choisi la personne qui doit lui succéder : Madame Anne Hildago. Je n'ai rien pour elle ou contre elle. Mais la méthode est juste hallucinante. D'abord, ce sont les élus municipaux qui élisent le maire de Paris à ma connaissance. certes il y a une tête de liste, qui a toutes les chances de devenir maire. Je n'ai jamais lu que c'est le maire sortant qui choisit son successeur. la mairie de Paris serait elle une sorte de monarchie, avec une principe de succession ?
cela me rappelle alain Juppé le dauphin désigné de Jacques Chirac, le "meilleur d'entre nous" avait il dit. on sait ce que fut la suite de l'Histoire.
Et il y a encore des hommes politiques pour croire qu'ils ont la légitimité pour choisir leur successeur ? mais où vit on ? Et à part moi, ça ne choque personne ?
Comme disait l'autre, Français, encore un effort pour être républicain...
jeudi 3 novembre 2011
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